Déjà mercredi, nous quittons (enfin) Tana, son brouaha, sa pollution. Direction Antsirabé par la RN7.

A peine sortis de la ville, premier arrêt pour déguster de succulents ananas frais. Il est très dificille de décrire leur goût, seul le nom est identique à ce que l’on trouve dans les supermarchés en Suisse.

Cette pause douceur terminée, nous continuons jusqu’à Ambatolampy. Cette ville est réputée pour son artisanat en aluminium: Tout ce qui fond, provenant de restes de moteurs, de cadres de fenêtres et autres morceaux d’aluminium est réutilisé pour en faire, outre des souvenirs pour les touristes, principalement des casseroles. Nous sommes restés ahuris de voir ces conditions de travail: Chaleur extrême, vapeurs toxiques et ouvriers pieds nus pour verser de l’alu en fusion.

Nous continuons ensuite notre route. A Ampitatafika, nous bifurquons sur la piste que nous suivons sur 8 kilomètres. Dernières 20 minutes à pied, en équilibre sur les digues des rizières pour arriver dans la commune de Miadanimerina.

Nous sommes accueillis par les villageois. Nous partageons un repas de midi avec le patriarche, âgé de 95 ans! S’en suite une distribution de matériel scolaire, de ballons de football et de lait en poudre. Nous sommes en réelle immersion. Il se passe quelque chose de si beau dans ce village…

Nous quittons les villageois sous la recommandation d’un de ses habitants qui nous conseille de partir avant l’orage. Quelque chose nous dit que nous reviendrons ici…

Retour sur la piste où l’orage vient de passer. Nous constatons à quelle vitesse les conditions de cette route peut changer… C’est vers 19h00 que nous arrivons à Antsirabé, sous la pluie.

Grosse journée, mais encore une fois, des images plein les yeux…