Parc National de la Montagne dAmbre

Nous rejoignons Joffreville pour atteindre le Parc National de la Montagne d’Ambre. Créé le 28 octobre 1958, c’est le plus ancien de l’île qui englobe un massif volcanique. C’est un Parc National Terrestre et une Réserve Spéciale, forêt dense humide avec un taux d’endémisme très élevé dont des milliers d’espèces de bois précieux . Le parc abrite une faune tropicale importante, dont sept espèces de lémuriens sur les 70 malgaches, 75 espèces d’oiseaux et 59 de reptiles. La visite du parc,  s’organise autour de 18 sites constitués de cascades sacrées ou de chemins à travers la forêt (1-2)

La chute sacrée

Nous choisissons le petit circuit de quelques kilomètres sans difficulté, car les filles sont encore un peu fatiguées du trekking à Ankarana de la veille. La balade est paisible. Stanislas notre guide nous emmène d’abord à la chute sacrée. C’est tellement beau! (3-4). Nous reprenons ensuite la voiture pour rejoindre, l’allée des amoureux (5) qui nous mène à la chute de l’Ankarana. (6)

Le ficus étrangleur

Dans la forêt nous avons le plaisir de découvrir des espèces de végétaux incroyables, comme:

– Le ficus étrangleur (7). La jeune plante croit sur un arbre hôte sans en être un parasite jusqu’à ce que ses racines établissent un contact avec le sol. Il grandit alors vite et étrangle son hôte, finissant par devenir un arbre autoportant à part entière.

– Le canarium madagascarencis sa résine quand elle est fossilisée devient de couleur ambre d’où le nom montagne d’ambre.(8).

Les caméléons

Nous rencontrons aussi ces incroyables reptiles/lézards qui ont la capacité de changer de couleurs pour se camoufler, les caméléons (9). Seules deux espèces ont bien voulu se montrer, dont le plus petit au monde qui tient sur une tête d’allumette et qui porte le nom de Brookesia micra (10), espèce découverte en 2007.

La sérénité du lieu

Nous avons particulièrement apprécié la sérénité du lieu et la beauté des ambiances que créé la lumière qui traverse les différentes végétations (11-18).

Joffreville

Au chemin du retour, on s’arrête à Joffreville pour prendre quelques photos des anciens bâtiments militaires laissés par les colonisateurs français (19-20). Cette ville fut créée en 1903 pour les colons qui voulaient se défaire de la chaleur étouffante de Diégo-Suarez.

Le Pain de Sucre de Diégo-Suarez

Après le déjeuner, nous emmenons les filles se baigner aux trois baies. Sur le chemin, nous apercevons le Pain de Sucre de Diégo-Suarez qui est un îlot rocheux d’origine volcanique, situé dans la baie Andovobazaha (ou « baie des Français ») (21-22) entouré de magnifiques eaux turquoise qui invitent déjà à la baignade. Il fait référence au Pain de Sucre de Rio de Janeiro et il se trouve dans la deuxième plus grande baie du monde, après celle de Rio bien évidemment.

Les 3 Baies

Les 3 Baies est le nom donné aux baies qui se trouvent près de Diégo Suarez . Ces trois baies sont la Baie des Dunes, la Baie des Pigeons et Sakalava Bay. Elles sont toutes les trois très réputées pour leurs magnifiques plages de sable blanc contrastant avec le turquoise de la mer et sont des destinations très prisées pour les  excursions (23-25).

Sakalava Bay

Les trois baies sont connectées par une route sablonneuse et un chemin pédestre qui longe la côte. Dans la troisième baie, Sakalava Bay, on peut y trouver, dans une baie ouverte au vent et aux grosses vagues de l’Océan indien, l’un des  meilleurs spots de surf de l’île . On peut y accéder au choix par la mer ou par la route qui mène à Ramena. Nous avons fait le choix de passer par Ramena avec notre véhicule 4×4.  En longeant la piste on passe à côté du phare (26) et on arrive à une ancienne fortification (27-28) . On continue ensuite à pied le long de la Baie des Dunes, puis la Baie des Pigeons avec ces rochers gris type volcanique, pour terminer à la baie de Sakalava. Les filles ne se font pas prier, maillot de bain et hop baignade dans les eaux turquoise (29-30).

Famille de lémuriens

En fin d’après-midi, pour rentrer à notre hôtel, nous repartons par la piste de sable, mais dans une toute autre direction qu’au trajet aller. Sans nous  rendre compte, nous rentrons dans le parc Oronija (31). Nous nous ensablons en route, et au moment de repartir, subitement une famille de lémuriens fait son apparition. Je me dépêche de les prendre en photos. On dirait que notre déception de ne pas en trouver à la montagne d’Ambre est finalement compensée (32).

 

Vérène Décaillet

Présidente